L'essor de l'exploitation minière sous-marine

Gerard Barron, président et PDG de The Metals Company, a récemment déclaré que les six mois d'essais de son entreprise dans l'exploitation minière sous-marine ont été un "succès sur tous les fronts". The Metals Company, une entreprise en développement, se concentre sur l'exploitation minière en eaux profondes dans l'océan Pacifique. Leur objectif ? Collecter des nodules polymétalliques contenant du cobalt, du nickel, du manganèse et du cuivre sur le plancher océanique.

Le défi de la mise à l'échelle

Une question brûlante concernant The Metals Company est de savoir si ses opérations peuvent être mises à l'échelle. "L'année dernière, pendant six mois, nous avons été sur notre zone de licence à collecter des nodules, et c'était un succès sur tous les fronts", a déclaré Barron. "Nous avons parcouru plus de 80 kilomètres sur le fond marin, nous avons récolté environ 5 000 tonnes et nous avons ramené à la maison environ 3 000 tonnes."

Les projets NORI et TOML

Dans sa présentation aux investisseurs, The Metals Company affirme que ses projets NORI et TOML se classent respectivement premier et deuxième parmi les plus grands projets de nickel non développés au monde.

Les controverses autour de l'exploitation minière sous-marine

L'exploitation minière sous-marine est un sujet de discorde. L'Autorité internationale des fonds marins se réunit ce mois-ci pour établir des directives pour l'industrie. Selon le Financial Times, la France et l'Allemagne mènent une lutte contre l'exploitation minière commerciale à grande échelle dans les eaux profondes. Cette semaine, le Canada a ajouté son nom à la liste des pays qui sont contre l'exploitation minière sous-marine. The Metals Company a son siège à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Les pays en faveur de l'exploitation minière sous-marine

Les pays qui souhaitent aller de l'avant avec l'exploitation minière sous-marine incluent la Chine, la Corée du Sud, la Russie et la Norvège.