L'essor historique des BRICS

L'élargissement stratégique du bloc

Le sommet du BRICS de cette année s'est conclu sur une note optimiste avec l'adhésion de six nouveaux pays, marquant une expansion historique du bloc qui n'avait pas élargi ses rangs depuis plus d'une décennie. L'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l'Argentine, l'Égypte, l'Iran et l'Éthiopie sont désormais invités à rejoindre le mouvement révolutionnaire que constituent les BRICS.

Des ambitions monétaires affirmées

Sergey Glazyev, ancien conseiller du président russe, a partagé des informations prometteuses concernant la monnaie des BRICS. Cette nouvelle devise, selon lui, vise à ébranler la suprématie du dollar américain en tant que réserve mondiale.

La devise des BRICS, un futur attrait mondial

Vers une indépendance financière

Le bloc des BRICS a déjà initié l'utilisation des monnaies locales pour les échanges commerciaux, réduisant ainsi la dépendance au dollar américain dans les transactions transfrontalières. Ce changement pourrait impacter de nombreux secteurs aux États-Unis si l'utilisation du dollar était abandonnée par les BRICS.

La prédiction de Glazyev

Le ministre russe a affirmé que la monnaie des BRICS, presque finalisée, pourrait être lancée lors du sommet suivant en 2024. Il se montre très confiant quant à l'avenir de cette monnaie, anticipant qu'elle présentera un attrait supérieur au dollar américain, à la livre sterling et à l'euro.

Une devise ancrée dans la stabilité

Glazyev a également suggéré que la monnaie des BRICS serait adossée aux devises nationales des pays membres ainsi qu'aux marchés d'échange de matières premières. Il envisage une monnaie basée non seulement sur un panier de devises nationales mais aussi sur un panier de biens d'échange, offrant ainsi une stabilité et un attrait exceptionnels.

Perspectives et réalités économiques

L'enthousiasme de Glazyev doit être tempéré par le fait que cette monnaie n'a pas encore été mise à l'épreuve du marché. Pour réussir, une nouvelle devise doit gagner la confiance d'autres pays et des acteurs du marché.

Pour l'instant, le dollar américain reste la monnaie suprême par défaut, aucune autre devise n'étant en mesure de le détrôner. Le dollar continue de régner en maître malgré les défis posés par divers facteurs externes.