Prime de Noël : les bénéficiaires de l’AAH y auront-ils droit cette année ?

En bref

• La prime de Noël 2025 sera versée automatiquement à partir du 17 décembre aux foyers éligibles.

• Seuls les bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’AER sont concernés.

• Les personnes touchant uniquement l’AAH sont encore exclues cette année.

• Le montant varie selon la composition du foyer et l’organisme payeur (CAF, MSA ou France Travail).

• À Mayotte, les montants sont spécifiques et inférieurs à ceux du territoire métropolitain.

Une aide financière toujours très attendue

La prime de Noël, reconduite chaque année par l’État, représente un soutien budgétaire de fin d’année pour les foyers les plus précaires. Versée automatiquement par la CAF, la MSA ou France Travail, elle vise à alléger les dépenses du mois de décembre sans nécessiter de démarche de la part des bénéficiaires.

L’édition 2025 de cette aide exceptionnelle devrait être versée autour du 17 décembre, comme le confirme le site officiel de la CAF. Ce versement automatique s’adresse exclusivement aux foyers qui perçoivent certains minima sociaux en novembre ou en décembre 2025.

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Des critères d’éligibilité ciblés

L’accès à cette aide reste conditionné à la perception du RSA, de l’Allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’Allocation équivalent retraite (AER). Les bénéficiaires doivent avoir touché l’un de ces dispositifs sociaux durant le mois de novembre 2025, ou, à défaut, durant le mois de décembre 2025, auquel cas la prime sera versée en janvier 2026.

Les personnes qui cumulent RSA et AAH entrent bien dans les critères, contrairement à celles qui perçoivent uniquement l’Allocation aux adultes handicapés, qui restent systématiquement exclues.

Montants 2025 : des différences selon les organismes

CAF et MSA : une prime modulée selon la situation familiale

Pour les allocataires du RSA, le montant de la prime varie en fonction de la composition du foyer. À titre indicatif :

• Personne seule : 152,45 €

• Personne seule avec un enfant ou couple sans enfant : 228,68 €

• Couple avec deux enfants : 320,15 €

France Travail : un montant forfaitaire

Les bénéficiaires de l’ASS ou de l’AER, relevant de France Travail, reçoivent une somme fixe de 152,45 €, quel que soit le nombre de personnes à charge.

Une grille spécifique pour Mayotte

Les résidents de Mayotte font l’objet d’un barème distinct, avec des montants globalement plus faibles. À titre d’exemple, un couple avec trois enfants perçoit 182,95 €, contre plus de 320 € en métropole. Cette différence de traitement s’explique par la réglementation propre à ce territoire ultramarin.

L’AAH toujours exclue : un choix controversé

Une revalorisation jugée suffisante par l’exécutif

Malgré une récurrence des critiques, le gouvernement maintient l’exclusion des bénéficiaires de l’AAH du dispositif de la prime de Noël. L’argument avancé repose sur le montant plus élevé de l’AAH par rapport au RSA ou à l’ASS. En 2025, l’AAH à taux plein s’élève à 1 016,05 € par mois, contre 635,70 € pour le RSA et 570,30 € pour l’ASS.

La réponse officielle donnée à une question parlementaire du député Emmanuel Taché de la Pagerie souligne que l’AAH fait régulièrement l’objet de revalorisations, ce qui compenserait l’absence de prime exceptionnelle.

Une logique contestée par les associations

Les associations de défense des personnes handicapées dénoncent une approche injuste, qui ignore la précarité spécifique de nombreux bénéficiaires de l’AAH, notamment ceux vivant seuls ou en foyer. Le sentiment d’injustice persiste, d’autant plus que la prime de Noël, bien qu’exceptionnelle, répond à un besoin immédiat dans une période marquée par des tensions inflationnistes et énergétiques.

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Vers une sécurisation de l’épargne face aux incertitudes sociales

Face à l’instabilité des politiques sociales et à la reconfiguration des aides publiques, de plus en plus de foyers cherchent des solutions pour protéger durablement leur épargne. Les investissements alternatifs comme l’achat de lingots d’or, de pièces d’or ou d’argent physique s’imposent comme des options fiables dans une logique de débancarisation, de sécurisation patrimoniale et d’optimisation fiscale.

Ces actifs tangibles offrent une indépendance face aux fluctuations monétaires, aux décisions budgétaires gouvernementales, et permettent aux particuliers de préserver leur pouvoir d’achat dans un contexte où les aides, comme la prime de Noël, deviennent de plus en plus ciblées, voire excluantes.