La réponse est NON !
L’abattement fiscal de 10 % pour les retraités est maintenu. L’État renonce à 1,2 milliard d’euros d’économies en 2026.
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Sommaire
En bref
L’Assemblée nationale a rejeté la réforme visant à remplacer l’abattement de 10 % par un forfait de 2 000 € par foyer.
Ce maintien coûte 1,2 milliard d’euros aux finances publiques.
Le gouvernement voulait cibler les retraités aux pensions supérieures à 20 000 € par an.
Les retraités les plus modestes auraient été favorisés par la réforme, mais les plus aisés impactés.
Le flou persiste sur le calcul des aides sociales avec le forfait envisagé.
L’article 6 du projet de loi de finances 2026, qui visait à réformer le régime fiscal des retraités, n’ira pas plus loin. Le jeudi 13 novembre 2025, l’Assemblée nationale a rejeté cette mesure à la majorité, avec 213 voix favorables à sa suppression contre 17 oppositions. Ce texte devait transformer l’actuel abattement de 10 % accordé aux retraités en un forfait unique de 2 000 € par foyer.
Le vote a rassemblé des députés issus de plusieurs bords politiques : gauche, Rassemblement national, Républicains et membres du groupe Ciotti. Ce rejet s’inscrit dans un contexte de tensions sur le volet recettes du budget, où chaque mesure fiscale est scrutée à la loupe.
A lire aussi : Le cours de l’or tutoie des records alors que les réformes fiscales fragilisent l’épargne traditionnelle.
L’idée de cette réforme n’est pas nouvelle. Elle provient de François Bayrou, qui estimait que les avantages pour frais professionnels ne se justifiaient pas pour les retraités. Le gouvernement Lecornu II avait donc proposé de remplacer la déduction proportionnelle de 10 % (plafonnée à 4 399 €) par une déduction forfaitaire fixe de 2 000 €.
L’objectif affiché était double : réduire les inégalités fiscales et réaliser des économies budgétaires. En conservant l’abattement actuel, l’État renonce à environ 1,2 milliard d’euros d’économies, selon les chiffres communiqués par Bercy.
Sur le papier, le projet visait à favoriser les retraités modestes. Un couple percevant chacun 5 000 € par an aurait ainsi vu son abattement passer de 1 000 € à 4 000 €, soit un gain net. Le dispositif devenait toutefois défavorable dès que les pensions dépassaient 20 000 € par an pour une personne seule, ou 40 000 € pour un couple.
Au-delà de ces seuils, les bénéficiaires auraient perdu l’avantage du mécanisme proportionnel. Par exemple, un retraité avec 50 000 € de pension annuelle verrait son abattement divisé par plus de deux, passant de 4 399 € à 2 000 €.
Pour les députés opposés, cette bascule constituait une attaque frontale contre les classes moyennes supérieures. L’élu Aurélien Le Coq s’est ainsi insurgé contre une réforme qui toucherait « les retraités gagnant plus de 1 666 € par mois ».
Malgré les critiques, plusieurs membres de la majorité ont tenté de défendre le projet. Guillaume Kasbarian a souligné que les retraités bénéficient de plafonds de crédit d’impôt plus élevés que les actifs, et de nombreux dispositifs d’allégement. Quant à la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, elle rappelait que « 84 % des économies prévues proviendraient des 20 % de retraités les plus aisés ».
Cette répartition inégale des gains faisait selon elle de la réforme un levier de justice fiscale. Elle insistait également sur le fait que près d’un quart des foyers retraités auraient vu leurs impôts baisser.
Selon notre expert : Assurance-vie, immobilier, retraites : les épargnants face à une pression fiscale inédite.
Au-delà de la fiscalité, la réforme soulevait une autre incertitude : celle du calcul des aides sociales. Le député Nicolas Sansu a mis en garde contre l’absence d’information sur les conséquences du forfait sur les aides au logement.
À ce jour, l’abattement de 10 % est pris en compte par les Caisses d’allocations familiales pour déterminer l’éligibilité à certaines prestations. La ministre a reconnu qu’625 000 foyers bénéficieraient potentiellement d’une hausse d’APL avec le forfait de 2 000 €, pour un coût additionnel de 210 millions d’euros.
Reste que le mécanisme de calcul exact n’a pas été dévoilé, laissant planer le doute sur l’impact réel de la réforme, notamment pour les retraités aux revenus intermédiaires.
Sources : BFMTV
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