La dédollarisation : un débat mondial en ébullition

La question d'une possible réduction de la prédominance du Dollar dans l'économie mondiale, notamment dans les échanges internationaux et les réserves de change, est de plus en plus présente dans les médias. Cette tendance s'accentue à mesure que la géopolitique s'éloigne d'une focalisation sur une grande puissance occidentale.

Une voix experte s'exprime

Un éminent professeur d'économie et de sciences politiques d'une université prestigieuse de la côte ouest des États-Unis, également ancien conseiller d'une organisation financière internationale, a récemment abordé cette question. Dans son article, il confirme que le risque est bien réel, mais estime que cette grande puissance occidentale peut encore éviter le pire.

Les facteurs de dédollarisation

Parmi les éléments poussant à cette dédollarisation, l'économiste met en avant :

• La position de la Russie : Un pays qui a beaucoup à gagner de cette transition, notamment en raison de son exclusion du système bancaire de cette grande puissance occidentale et de son retrait d'un réseau bancaire international.

• La stratégie de la Chine : L'internationalisation de sa monnaie reflète non seulement les tensions avec cette grande puissance occidentale, mais aussi son désir de projeter sa puissance à l'international.

• L'influence croissante des BRICS : Ces pays émergents méritent une place de choix dans la hiérarchie monétaire mondiale, que cette grande puissance occidentale l'accepte ou non.

Une leçon historique : le cas de la Livre Sterling

L'économiste rappelle que, malgré les défis, cette grande puissance occidentale peut encore sauver la domination du Dollar. Il cite l'exemple de la Livre Sterling au 20ème siècle, qui, malgré des défis économiques majeurs, a réussi à maintenir son statut de monnaie internationale pendant un certain temps.

La leçon à retenir

La clé pour une monnaie dominante réside dans la capacité de son pays émetteur à défendre ou négliger ce statut. Le rôle mondial du Dollar dépendra non seulement des relations avec des pays comme la Russie, la Chine ou les BRICS, mais aussi de la capacité de cette grande puissance occidentale à gérer sa dette et à stabiliser sa situation économique et politique.