Actualités or & métaux précieux

Les indices boursiers sont toujours divisés en « sous-indices » dits sectoriels. Nous avons donc ainsi des indices basés sur les valeurs industrielles ou du secteur du luxe ou encore bien évidemment, les « technologiques », sans oublier ce qui nous intéresse ici… le secteur bancaire.

Les bourses américaines poursuivent leurs baisses dans un contexte d’incertitudes économiques que nous avons à maintes reprises expliquées.

Pour se protéger de ce risque matérialisé par des dizaines de milliards de dollars d’amendes infligées par la justice américaine, de plus en plus de pays cherchent à "dédollariser" leurs échanges.

Lorsque l’on parle d’actifs alternatifs, très souvent le bitcoin est cité comme concurrent crédible au métal jaune.

Pourtant, si pour l’or nous disposons de 6 000 ans de recul et de la preuve d’une utilisation massive de l’or comme monnaie de l’homme depuis la nuit des temps.

En réalité il y a toujours eu des cycles de croissance économique plus ou moins différents. En effet, dans ce cycle, nous pouvons avoir des ralentissements comme des fortes hausses.

Dans les pires des cas cela pouvaient entrainer quelques hausses du chômage mais guère plus.

Il existe un lien important entre le cours du dollar et le cours de l’or. Lorsque le dollar est faible, l’or coté en dollar est fort.

Rien ne semble pouvoir apaiser l'appétit redoutable des banques centrales qui achètent des quantités considérables d’or.

Tous les pays qui accumulent du métal jaune le font avec une vision d'indépendance monétaire sur le long terme dans un contexte d'impression monétaire mondiale généralisée.

Depuis plusieurs années, de très nombreux pays rapatrient leurs réserves d’or qui avaient été confiées à la garde d’autres grands pays comme par exemple la Grande-Bretagne, la France ou évidemment les Etats-Unis.

Dans un système de changes flottants que nous évoquions dans notre article d’hier, l’or est le thermomètre indépendant dont personne ne veut voir la mesure ou le degré de montée en température des monnaies.

Nous vivons dans un système monétaire hérité de la fin des accords de Bretton Woods en 1971.

Depuis, les monnaies ne sont plus arrimées au métal jaune et le monde entier a adopté ce que l’on appelle « un système de changes flottants ».

Il existe une loi économique aussi vieille que le monde ou presque. Lorsqu’une économie va mal, la monnaie de cette économie va mal également. Lorsque cette économie s’effondre, la valeur de sa monnaie s’effondre.

Retrouvez l'évolution des Cours de l'Or du Mardi 06 Novembre 2018, les prix des Pièces et Lingots d'Or, les Indices Boursier ainsi que le Cours Euros / Dollars

Aux Etats-Unis, l’éducation est devenue un marché comme les autres. Le problème c’est que les études coûtent chères. Très chères même quand elles ne sont pas prises en charge par la collectivité.

Le Zimbabwe, l’Argentine depuis 2001 ou encore plus récemment le Venezuela, ces trois pays, expérimentent l’impossible restauration de la confiance dans leur monnaie. Force est de constater, que cela fait des décennies que l’on ne se pose plus véritablement la question fondamentale de la confiance dans notre monnaie, l’euro.

En effet, Italie, Allemagne, Brexit, élection mi-mandat US et conflits commerciaux, autant de facteurs qui pourraient permettre un rebond sur l’once d’or. C’est assez logique et nous suivons avec attention toutes ces thématiques.

Il est de plus en plus évident que face à des finances publiques exsangues et des dettes monumentales, les différents gouvernements n’ont d’autres choix que de faire des réformes pour mettre en adéquation les dépenses de retraites qui augmentent avec des rentrées fiscales et des cotisations qui baissent !

Il y a 10 ans, la banque Lehmann à la faillite retentissante, fait chuter dramatiquement les marchés mondiaux et entraine une crise interbancaire sans précédent (les banques ne se prêtent plus entres elles). 10 ans après, une nouvelle crise, qui n'est jamais que la continuité de la précédente, pointe le bout de son nez.

En effet, les obligations d’état américaines subissent le contrecoup de la remontée des taux décidés par la FED. Effectivement pour des raisons géopolitiques la Chine ou la Russie souhaitent réduire leur dépendance à l’égard de Washington. La liste des raisons est importante et renforce justement la réalité de ce mouvement qui est un mouvement de fonds.

Les passionnés de l’actualité du métal jaune le savent bien. L’or fait toujours partie de l’actualité et des débats car l’or est vertueux. L’or ne triche pas, l’or ne ment pas.On ne peut pas fabriquer de l’or comme on fabrique de la monnaie en l’imprimant.

Ceux qui nous suivent savent désormais que les banques centrales sont devenues acheteuses nettes d’or alors qu’elles vendaient massivement en centaines de tonnes jusqu’à maintenant. C’est un changement majeur.

L'économiste Ulf Lindahl, directeur de la société A.G. Bisset Associates spécialisée dans les recherches sur les marchés des changes, est convaincu que le dollar est au seuil de l'effondrement. D'après lui, d'ici cinq ans, la devise américaine reculera de 40% par rapport à l'euro.

Les cours de l’or se tiennent bien et s’offrent même le luxe de monter. Si les acheteurs convaincus n’ont jamais les yeux rivés sur les cours mais sur une tendance et les facteurs macro-économiques de fonds, il est toujours utile d’analyser les raisons d’une hausse de l’or.

Le déficit budgétaire américain vient de battre tous les records et cela à forcément des conséquences.

Chine et Russie, deux poids lourds aussi bien au niveau économique que politique dans le monde, réduisent de plus en plus leurs réserves en obligations du trésor américain pour de l'Or !